| Article 31 bis (art. L. 212-8 du code de l'éducation) Reconnaissance du service de garde et de restauration 
    assuré par les assistants maternels
 Objet : Cet article, introduit par le Sénat 
    en première lecture, propose la reconnaissance du service de garde et de 
    restauration assuré par les assistants maternels, au même titre que les 
    cantines et haltes-garderies. I - Les modifications adoptées par l'Assemblée 
    nationaleCet article, introduit au Sénat à l'initiative d'Alain 
    Vasselle, complète l'article L. 212-8 du code de l'éducation relatif à la 
    répartition des dépenses de fonctionnement entre les communes pour la 
    scolarisation des enfants fréquentant un établissement situé en dehors de 
    leur commune de résidence. Dans sa rédaction actuelle, il prévoit que les 
    communes sont tenues de participer, sous certaines conditions, aux dépenses 
    de scolarisation des enfants contraints de fréquenter un établissement d'une 
    autre commune pour des raisons familiales ou médicales. Sans remettre en cause ce système, cet article 
    additionnel vise à limiter le versement d'une contrepartie financière à la 
    commune d'appartenance de l'établissement scolaire aux seuls cas où la 
    commune de résidence de l'enfant n'assure pas la restauration, la garde des 
    enfants ou, désormais, ne dispose pas d'un service d'assistants maternels. 
    L'objectif est que le service rendu par les assistants maternels qui 
    assurent la garde ou le déjeuner des enfants scolarisés soit reconnu comme 
    identique à celui proposé par les cantines et les haltes-garderies 
    publiques.  Cette disposition dispensera les communes rurales qui ne 
    disposent pas d'une cantine ou d'une halte-garderie, mais bénéficient d'un 
    service d'assistants maternels, de contribuer financièrement à l'accueil des 
    enfants dans une autre commune que celle de leur résidence. De fait, les 
    petites communes seront incitées à organiser une offre de garde, par le 
    biais d'un RAM ou d'une crèche familiale par exemple.   L'Assemblée nationale a supprimé cet article, jugeant son 
    introduction plus appropriée dans la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 
    relative au développement des territoires ruraux. Cette disposition y a bien 
    été insérée et figure effectivement à l'article 113 de ce texte.   II - La position de votre commissionVotre commission se réjouit de l'application d'une 
    législation favorable aux petites communes qui ont fait l'effort d'organiser 
    sur leur territoire un service d'assistants maternels chargés de la garde et 
    de la restauration des enfants. Dès lors que le texte initialement proposé 
    est désormais en vigueur dans un autre texte de loi, elle vous 
    propose de confirmer la suppression de cet article.   * * *  Votre commission vous propose d'adopter l'ensemble du projet de 
    loi ainsi amendé.   
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